Du dimanche 17 au samedi 24 juillet, l’OASU organisait sa première Ecole d’Eté en collaboration avec l’Institut France-Québec Maritime. Cette même semaine, des incendies ravageaient les forêts landaises et la commune de La Teste. Le programme initial de la semaine de formation a été fortement impacté par ces aléas, conduisant le comité d’organisation à effectuer de nombreux ajustements de dernière minute dont l’annulation d’un atelier prévu à la Station Marine d’Arcachon et la prise en compte de l’indisponibilité d’intervenants infectés par le virus de la COVID. De l’aveu unanime des participants, cette première Ecole d’Eté de l’OASU fut cependant un franc succès.
Après avoir accueilli dimanche 17 juillet les participants autour d’un pot de bienvenue, l’Ecole d’été OASU « Le Littoral sous surveillance » débuta réellement Lundi 18 juillet par une journée de conférence sur les enjeux et les stratégies locales, nationales et européennes d’observation en domaine littoral. En filigrane de cette journée et compte tenu de l’évolution inquiétante des feux, de la fermeture de certaines routes d’accès à des sites d’expérimentation et des consignes d’évacuation des populations locales, les organisateurs de l’évènement réorganisait le programme des 2 journées suivantes en invitant l’ensemble des participants à participer à l’atelier relatif aux caractéristiques physico-chimiques des eaux de transition (estuaire de la Gironde).
La journée du jeudi 21 juillet était dédiée à une introduction thématique en préparation de l’atelier prévu — et finalement maintenu — sur la plage de Biscarosse le lendemain. Le vendredi donc, le réveil fut particulièrement matinal pour les participants. Le rendez-vous avait en effet été fixé à 6h sur la plage pour pouvoir travailler hors affluence touristique et en conditions de marée basse, autour des notions de morphologie de la plage et de pollution plastique. Après cette matinée de travail les pieds dans le sable, la journée s’est poursuivie par une après-midi consacrée au traitement des données récoltées.
La semaine s’est terminée samedi 23 juillet par une journée consacrée à un cycle de cours offrant un regard croisé avec les initiatives de recherche et d’observation conduites en domaine côtier dans la région du Québec, plus particulièrement dans la région de l’estuaire du Saint Laurent. Enfin, l’école d’été s’est conclue, en continuité avec la thématique du littoral, par un repas-croisière sur la Garonne réunissant l’ensemble des participants et des formateurs.
Cette école d’été a accueilli un panel de 28 participants — 14 du volet Université d’été IFQM et 14 du volet Ecole Thématique CNRS — aux statuts très variés, de celui d’étudiants en Master 2 ou doctorants, à celui de directeurs de recherche et experts de domaines très divers, de l’océanographie opérationnelle aux sciences humaines et sociales.
L’OASU renouvelle ses remerciements aux 27 formateurs français et québécois ainsi qu’à l’équipe de coordination de l’IFQM pour leur implication sans faille qui fut essentielle au bon déroulement de cet événement.